Projets de recherche

Les soins d'équipe pour l'équipe de soin

Projet mené par Kirstie McAllum (Université de Montréal)

Stephanie Fox (Université de Montréal), Darla Fortune (Université Concordia), Mélanie Couture (CIUSSS Centre-Ouest de Montréal) et Sandra Smele (collaboratrice du CREGÉS).

Financé par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH - numéro 435-2020-1274).

De nombreux travailleurs de la santé sont en détresse, souffrant d'un système de santé surchargé dont les fragilités ont été exacerbées par la pandémie de Covid-19. Leur détresse peut être soulagée par ce que nous proposons d'appeler « les soins d'équipe pour l'équipe de soins », ou les dimensions relationnelles et compassionnelles du travail d'équipe et de la collaboration dans les contextes de soins de santé. Ce projet de recherche qualitative engagée étudie les pratiques et les processus de communication impliqués dans les soins en équipe, en examinant en particulier le contexte des centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) dans la région de Montréal. En particulier, le projet examine comment les soins en équipe peuvent être soutenus par des appuis organisationnels et de leadership, et comment ils complètent d'autres formes de compassion organisationnelle.
En savoir plus
Défis de communication des infirmières praticiennes

Quand déranger fait partie de la pratique professionnelle : Les infirmières praticiennes spécialisées et la collaboration interprofessionnelle en soins primaires

Projet par Stephanie Fox (Université de Montréal)

Mylaine Breton (Université Sherbrooke), Kelly Kilpatrick (Université McGill), Arnaud Duhoux (Université de Montréal), Isabelle Levasseur (Cité de la santé de Laval), Marie-Thérèse Lussier (Université de Montréal), Isabelle Gaboury (Université de Sherbrooke), Brigitte Vachon (Université de Montréal) et Maria Cherba (Université d'Ottawa).

Financé par le Réseau-1 Québec et le RRISIQ.

Au cours des deux dernières décennies, les organisations de soins de santé primaires des pays occidentaux ont de plus en plus recours à la participation des infirmières praticiennes spécialisées (IPS) dans les soins interprofessionnels (IP) en équipe. En général, les IPS peuvent fournir des soins aux patients, notamment le suivi et la surveillance des affections aiguës mineures et des maladies chroniques. Les IPS sont intégrées aux soins primaires pour améliorer l'efficacité organisationnelle et la qualité des soins en améliorant l'accès des patients tout en contrôlant et en compensant la pénurie de médecins. Cependant, leur intégration s'est avérée difficile dans de nombreuses juridictions. Au Québec, le nombre croissant d'IPS dans les groupes de médecine de familille (GMF) de la province est confronté aux défis uniques que ce contexte pose à une communication efficace au sein des équipes interprofessionnelles. Par exemple, bien que les lignes directrices de pratique provinciales leur permettent de pratiquer de manière autonome, les IPS doivent être supervisées par des médecins partenaires qui sont eux-mêmes soumis à une pression importante pour maintenir le flux de patients. Cela peut mener à une dynamique de communication tendue où les IPS ont l'impression qu'elles doivent toujours « déranger » leurs médecins-partenaires. Ce projet de recherche étudie donc les expériences des infirmières et de leurs équipes interprofessionnelles face à de tels défis de communication, ainsi que leurs stratégies pour les surmonter. En particulier, il vise à identifier comment les dispositions institutionnelles compliquent ou facilitent la communication et la collaboration interprofessionnelle dans ces contextes.
En savoir plus
Relations sur et hors route

Comment les équipages d'ambulances négocient les rôles de bénévoles et de personnel rémunéré

Projet par Kirstie McAllum (Université de Montréal).

Financé par l'Ambulance Saint-Jean de Nouvelle-Zélande (numéro de subvention RM n° 6, 2016) et le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (numéro de subvention RNH00291).

Comment les ambulanciers rémunérés et bénévoles qui se côtoient pour fournir des services d'urgence négocient-ils leurs rôles respectifs dans les conversations en milieu de travail ? Ce projet vise à examiner les interactions en détail, pour voir comment les négociations de rôles liées aux tâches (comment les ambulanciers discutent de qui devrait faire quelles tâches - et qui fait réellement le travail) sont informées par et informent la relation entre le personnel rémunéré et les bénévoles. Une approche ethnographique naturaliste nous permet de considérer la nature dynamique de ces relations et la façon dont elles sont construites, encadrées, contestées et réécrites par les deux parties dans les espaces organisationnels (stations) et dans les lieux publics (maisons des patients, bords de route, lieux de travail et terrains de sport, par exemple).
En savoir plus
Héros du soin ou zéro sur le lieu de travail ?

Négocier le rôle des travailleurs de soins à domicile rémunérés au sein des équipes de soins.

Projet mené par Kirstie McAllum (Université de Montréal).

Financé par le Fonds de Recherche du Québec : Société et Culture (numéro de subvention 2017-NP-198942).

Le travail de soins à domicile qui permet aux Canadiens âgés de « vieillir sur place » a été promu comme une forme de soins qui améliore leur qualité de vie. Pourtant, le secteur dans son ensemble connaît des taux de rotation élevés en raison des bas salaires, des longues heures de travail et des conditions de travail difficiles. Des recherches ont indiqué que les travailleurs rémunérés qui sont bien intégrés dans les équipes de soins font état de niveaux élevés de satisfaction professionnelle. Ce projet vise à apporter une contribution précieuse à la compréhension de la façon dont les travailleurs rémunérés qui s'occupent de personnes âgées au domicile de leurs clients négocient leur rôle au sein d'équipes de soins à domicile composées de plusieurs personnes, et plus particulièrement la façon dont les rôles sont attribués aux travailleurs des soins. Ce projet a pour but de suivre des soignants dans six établissements de soins à domicile différents pour voir comment ils négocient leur rôle dans le cadre des interactions sur le lieu de travail. Plus précisément, il s'agit de savoir comment les membres de l'équipe soignante discutent de qui doit accomplir telle ou telle tâche matérielle ou sociale et de documenter qui accomplit effectivement ces tâches. Il examine également comment les travailleurs sociaux, les bénéficiaires de soins, les membres de la famille des bénéficiaires et les représentants de l'organisation qui les emploie valorisent/dévalorisent le travail de soins à travers et dans la conversation. L'analyse de ces interactions au niveau micro nous permettra de sonder la relation problématique entre le travail de soins et la dignité au travail, qui sous-tend le prestige professionnel que nous accordons à ceux qui l'accomplissent. Les résultats de la recherche auraient une application pratique dans le développement de la politique publique liée au travail de soins et à la rétention de la main-d'œuvre des soins à domicile au niveau des agences/organisations.
En savoir plus
Socialisation des personnes aides soignantes

À venir.

Éducation et formation en communication interprofessionnelle

Projet mené par Stephanie Fox (Université de Montréal).

Ce projet vise à comprendre comme les étudiants et les étudiantes de programmes en santé apprennent à être des communicateurs interprofessionnels.
En savoir plus
Intégrer l'EDI dans l'IA

Intégrer l'équité, la diversité et l'inclusion dans le cycle de vie des technologies d'intelligence artificielle dans les soins de santé primaires.

Projet co-dirigé par Pascale Caidor (Université de Montréal).

Financé par RSBO (Réseau de recherche en santé buccodentaire et osseuse).

Malgré les avantages potentiels des technologies d'intelligence artificielle, des études montrent que le déploiement de ces technologies dans les soins de santé primaires, comme dans d'autres domaines, peut exacerber les préjugés à l'égard de certains segments de la population qui sont souvent déjà marginalisés dans le monde réel. Les chercheurs et les professionnels de la santé continuent d'explorer les moyens de répondre aux besoins en soins de santé primaires de diverses populations afin de parvenir à l'équité en matière de santé pour toutes les populations.
En savoir plus
Relations publiques dans les OSBL desservant les communautés noires

Le rôle social des relations publiques au sein des organismes à but non lucratif desservant les communautés noires.

Projet mené par Pascale Caidor (Université de Montréal).

L’objectif général de cette recherche est d’étudier les pratiques de RP d’un ensemble d’organismes luttant contre les inégalités fondées sur la race ou l’origine ethnique permettant ainsi de faire émerger les perspectives, les discours et les argumentaires de ce collectif dans une optique de dialogue avec leurs publics.
En savoir plus