Ma curiosité a toujours mené mes décisions, ce qui explique un parcours bien sinueux. Toutefois, sans elle, jamais je n’aurais pris le chemin d’un baccalauréat en sociologie dans lequel mon intérêt pour l’humain et son environnement s’est cristallisé. À ce parcours scolaire, un parcours dans le système de santé s’est construit parallèlement et a fait bourgeonner bien des choses.
C’est à ce moment que j’ai commencé à m’intéresser à l’approche de la médecine narrative dans les universités à travers le monde. Je mentirais si je disais que je n’aime pas moi-même la lecture et les humanités, le sujet de la médecine narrative a permis d’arrimer ces intérêts majeurs. Je crois fortement à la force d’une interdisciplinarité dans les sciences humaines et sociales et je souhaite en faire preuve dans ma propre recherche.
Je me suis donc penchée sur le cas de la formation en communication des futurs médecins, particulièrement les étudiants de l’Université de Montréal. À l’aide d’une méthodologie qualitative, je me penche sur l’expérience de différents acteurs de la Faculté de médecine pour dresser un portrait de l’enseignement et l’apprentissage de la communication en pédagogie médicale.