Son intérêt pour la communication interculturelle et son idée initiale pour son mémoire découlent de son enfance. Elle est ce que l’on appelle familièrement un diplobrat, un enfant de diplomates. Elle a grandi en suivant ses parents dans leurs affectations à l’étranger, et, à l’époque, déménager dans un pays différent tous les quatre ou cinq ans lui paraissait normal. Ce n’est que bien plus tard qu’elle a commencé à contempler les difficultés liées à la vie à l’étranger en tant que diplomate.
Dans son mémoire, elle examine les expériences des diplomates canadiens en affectation à l’étranger à travers le prisme conceptuel de la compétence en communication interculturelle (CCI). En termes simples, la CCI fait référence à la capacité d’un individu à interagir efficacement et de manière appropriée avec des individus de cultures différentes, ainsi qu’à la capacité de vivre et de travailler avec succès et avec satisfaction dans une autre culture.
Elle a interviewé douze diplomates canadiens en affectation pour comprendre les défis auxquels ils étaient confrontés à l’étranger et comment ils géraient communicativement ces défis. Son analyse montre que les diplomates canadiens font face à des défis tant au niveau individuel qu’au niveau organisationnel. Ainsi, elle argumente que la CCI, qui avait été principalement conceptualisé dans la littérature scientifique comme un concept au niveau individuel, devrait être davantage théorisé au niveau organisationnel. Elle offre également des recommandations concrètes sur la façon dont Affaires mondiales Canada peut améliorer son soutien à ses employés en affectation.
Titre du mémoire : La compétence en communication interculturelle des diplomates canadiens : une approche dialectique